Quatre bâtiments accolés les uns aux autres forment un tunnel
dans lequel la caméra avance dans un mouvement lent et sans fin.
Le tunnel n’a pas d’extrémité, les bâtiments s’étendent à l’infini. Des
variations de lumière apparaissent au travers des fênetres donnant
l’impression que les espaces sont habités.
La vidéo se regarde au travers un dispositif composé de deux
loupes, ce qui fait apparaître l’espace comme si il était ailleurs, lointain,
inaccessible, impraticable.